Cent experts s’insurgent contre la guerre de l’OMS envers la réduction des risques


 

Facade OMS

La Conférence Des Parties, 9ème du nom, aura lieu du 8 au 13 novembre à La Haye, au Pays-Bas.

Il semble que la guerre de l’OMS contre la vape s’intensifie et, plus généralement, contre la réduction des risques. Le dogme du Quit Or Die, cher à la FDA et sorte d’anathème très américain, emprunt d’idéologie religieuse, continue de faire des ravages dans l’esprit de l’OMS. Difficile de ne pas y voir les charges insensées de Michael Bloomberg et de sa fondation, large contributeur financier à l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette triste attitude provoque l’émoi parmi les spécialistes de la réduction des risques. C’est pourquoi cent experts ont écrit une lettre ouverte aux Parties de la COP 9.

 

Le tabac continue ses ravages dans le monde entier et l’OMS campe sur ses positions contre la vape mais aussi contre toutes les solutions de produits nicotinés à risques réduits. Cette attitude incompréhensible et contraire à la science fait réagir bon nombre d’experts dans le domaine.
 

Cent experts du sujet ont donc adressé une lettre ouverte aux dirigeants de l’OMS en leur demandant de revoir leur position vis à vis des nouveaux produits à risques réduits, dont la vape. Le collectif développe son argumentaire sur 7 points :

  1. La réduction des risques tabagique représente une opportunité en termes de santé publique
  2. Les cigarettes électroniques aident les fumeurs dans leur démarche de sevrage
  3. L’impact des produits nicotinique sans combustion aura un effet majeur sur la santé publique mondiale
  4. Les produits du tabac chauffé, bien que plus toxiques que le vape (ou les autres produits du tabac sans fumée), constituent malgré tout une réduction des risques significative. L’OMS doit en tenir compte sans l’assimiler stricto-sensu à la combustion ordinaire.
  5. Les décideurs politiques doivent se rendre compte des conséquences des interdictions des produits à risques réduits
  6. Replacer l’utilisation vape chez les jeunes dans un contexte plus approprié en analysant plus finement les études démontrant « l’augmentation » du tabagisme chez les jeunes aux USA. NB : ce constat n’a pas été démontré en France par ex.
  7. Les organismes de santé publique de plusieurs pays ont, depuis longtemps, compris le potentiel des produits à risques réduits. Ils y voient un excellent moyen de sortir du vecteur le plus dangereux pour consommer de la nicotine ; qui, elle, n’est pas dangereuse.

Les cent spécialistes exposent donc une liste de recommandations adressée à toutes les Parties de la CCLAT (Convention Cadre de la Lutte Anti-Tabac) visant à s’interroger sur le bien fondé des assertions de l’OMS et d’adopter des positions plus éclairées sur ces dernières.

Source : https://clivebates.com/one-hundred-specialists-call-for-who-to-change-stance-on-tobacco-harm-reduction/