USA : vapotage chez les jeunes, observons le Royaume-Uni

Résumé de l'article :

Traduction :

Pour éradiquer le vapotage chez les jeunes, nous n’avons qu’à copier le Royaume-Uni

En 2006, Matt Myers, président de Campaign for Tobacco Free Kids, a déclaré : « Le défi pour moi n’est pas d’éliminer le tabagisme, mais les décès et les maladies liés au tabagisme. Si vous aviez un produit qui rendait 45 millions de personnes dépendantes et n’en tuait aucune, j’accepterais ce marché. Et vous auriez du café ! »

Depuis cette citation tristement célèbre, le vapotage s’est avéré être exactement le miracle dont il parlait, les études scientifiques montrant qu’il est au moins 95 % plus sûr que le tabagisme. Maintenant qu’il a été démontré que le vapotage est six fois plus efficace pour aider les fumeurs à arrêter de fumer que les méthodes approuvées par le gouvernement, on peut se poser la question : Pourquoi nos organisations de santé publique et nos politiciens n’adoptent-ils pas le vapotage ?

Malheureusement, les lobbyistes anti-vaping ont depuis changé de discours et font maintenant pression pour interdire les produits qu’ils comparaient autrefois avec justesse au café. Bien que le nombre de jeunes fumeurs ait diminué de 33 % l’année dernière, marquant ainsi la deuxième année de baisse à deux chiffres, ces soi-disant « défenseurs » de la santé publique poursuivent leur quête pour forcer plus de neuf millions de fumeurs adultes à revenir au tabac, ce qui tuera inévitablement deux tiers d’entre eux.

Mais il n’est pas nécessaire de s’appuyer sur une analyse statistique pour confirmer que l’interdiction des produits de vapotage aromatisés a des conséquences désastreuses, il suffit de regarder les autres États qui ont déjà fait cette erreur.

Le Massachusetts a interdit les produits de vapotage aromatisés en 2020 et un marché noir florissant est immédiatement apparu. Des marchés noirs sont également apparus à New York et dans le New Jersey. Ces exemples confirment les résultats d’un récent rapport d’Ecig Intelligence qui montre que 68 % des fumeurs, à l’échelle nationale, ont l’intention de continuer à utiliser des produits aromatisés même s’ils sont interdits. Sur la base de ces chiffres, nous pouvons estimer qu’une interdiction fédérale des produits de vapotage aromatisés entraînera un marché noir composé de 6 120 000 clients générant 12 729 600 000 dollars par an pour les criminels organisés.

À l’inverse, nous pouvons également examiner ce que d’autres gouvernements ont fait avec succès pour freiner le vapotage chez les jeunes.

Le Royaume-Uni a suivi la science et a publiquement approuvé le vapotage comme méthode privilégiée pour aider les fumeurs à arrêter. Seuls 1,8 % des adolescents britanniques utilisent des e-cigarettes une fois par semaine ou plus, et 2,1 % seulement pensent que fumer est « cool ». Le Royaume-Uni a connu un succès retentissant en parlant du vapotage aux adultes et aux mineurs de manière mature, allant même jusqu’à inviter les boutiques de vapotage à ouvrir dans les hôpitaux, les qualifiant de « nécessité de santé publique ». Pour cette raison, les enfants britanniques ne considèrent pas le vapotage comme une forme de rébellion contre l’autorité et l’Angleterre n’a pas vu une augmentation de l’utilisation par les jeunes des produits du tabac à risque réduit en corrélation avec une éducation accrue, comme l’ont fait les adolescents américains avec les programmes financés par le gouvernement dans le passé.

Comme les chiffres le montrent, il existe un moyen clair et net de réduire le nombre de mineurs utilisant des produits de vapotage, et il se trouve que c’est également le moyen le plus efficace pour les fumeurs adultes d’abandonner leur habitude mortelle : il est temps pour notre gouvernement d’être honnête sur le vapotage et de nous laisser prendre nous-mêmes les bonnes décisions pour nos vies.

Auteur : Dave Morris, vice-président du SFATA.


Nom du site source : Insidesources.com
URL de la source : https://insidesources.com/to-eradicate-youth-vaping-we-need-only-copy-the-uk/