La Vape du Cœur, dans l’émission « Capital Santé »


Le 8 octobre dernier, Stéphane Papathéodorou de l’association La Vape du Cœur était invité dans l’émission « Capital Santé » de la chaîne francilienne « Viagrandparis.tv ». Également présente, dans cet entretien sur le thème du vapotage, la Dr Marion Adler, addictologue et tabacologue exerçant à l’AP-HP.

Quelques points exposés par la Dr Adler à retenir : La vape ne représente « que 5% de la nocivité du tabac fumé ». (Pour être précis, le rapport de l’agence du ministère de la santé britannique, duquel est issu ce chiffre, indique que la cigarette électronique représente une réduction du risque, par rapport au tabac fumé, d’au moins 95%. Les 5% restant n’étant qu’un chiffre maximum, et volontairement prudent).

C’est bien « la combustion qui est toxique », et qui produit les substances nocives responsables des maladies auxquelles s’expose le fumeur . A l’opposé, la nicotine, si elle est la substance qui induit la dépendance, n’est pas dangereuse. La vape permet d’assouvir son besoin en nicotine, sans l’inhaler avec la fumée toxique produite par la combustion du tabac.

Stéphane Papathéodorou rappelle que c’est un taux suffisant de nicotine, dans le liquide à vaper, qui permet de ne pas ressentir de manque, et donc de vapoter moins souvent. La nicotine apportée par la vape étant assimilée moins rapidement que celle d’une cigarette classique.

Elle peut d’ailleurs être apportée par les substituts nicotiniques, ou par la vape. Les divers moyens d’apport nicotinique peuvent se combiner et se cumuler sans problème, précise l’addictologue.

Un rappel important de la Dr Adler, pour terminer : « Les femmes enceintes ont le droit de prendre de la nicotine, pour les aider à arrêter de fumer, de la même manière que pour des patients qui viennent de faire une pathologie cardiaque », un point encore trop souvent méconnu.

Quelques informations qu’il était important de rappeler, à la veille du MoisSansTabac, dans cette émission.